Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
13 avril 2014 7 13 /04 /avril /2014 00:28

La psychanalyse à la lumière d’Amélie Nothomb

Par un mécanisme de dévoilement et de construction fictionnelle, Amélie Nothomb nous permet d’approcher des zones de l’inconscient réel, appréhendées par Lacan dans des concepts pointus. C’est une autre voie qui s’offre à nous pour aborder la psychanalyse par la littérature, par là où Lacan indique que l’artiste précède le psychanalyste. Une voie, nous l’espérons, moins ardue que l’aridité conceptuelle lacanienne.

Pour démarrer nos trois journées de découvertes psychanalytico-littéraires, le lundi 28 avril, Maïté Masquelier commencera par « Tuer le père ». Quoi de mieux pour démonter le père oedipien freudien avec les vues pragmatiques de Jacques Lacan : « le père, il vaut mieux s’en passer à condition de s’en servir ». Amélie Nothomb a perçu l’inanité du bon père version classique alors que celui qui structure le désir du sujet est caché ailleurs. Il est grand temps de tuer le père pour en apercevoir l’autre face.

Le même jour, nous enchaînerons avec la version « nothombienne » du ravage maternel dans « Le Robert des noms propres » que Marie-Jeanne Brichard articulera avec l’anorexie qu’Amélie Nothomb décrit au travers de tous ces livres avec tant de finesse et d’acuité.

Lors des deux journées de formation suivantes, Katty Langelez étudiera la Clinique de l’amour au travers de plusieurs romans, Pascale Simonet relèvera ce qui touche à « la lettre, l’écriture et le corps » et enfin Monique Vlassembrouck reprendra la clinique du déclenchement psychotique et du passage à l’acte à partir de « Cosmétique de l’ennemi ».

Au CRIPSA au 33, rue Huart Chapel à Charleroi, le lundi 28 avril, jeudi 22 mai et vendredi 13 juin de 9h30 à 16h.

Partager cet article
Repost0

commentaires

Articles RÉCents