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8 octobre 2006 7 08 /10 /octobre /2006 23:52
Les Ateliers du CRIPsa à Charleroi

Premier Atelier : Jusqu’où travailler avec les enfants en thérapie et comment arrêter ?
 

Mardi 7 novembre 

9h30-11h : Bruno de Halleux, Fin de cure, début d'analyse ?
Y a-t-il une psychanalyse des enfants ? se demande Michel Silvestre dans son ouvrage paru au Seuil, "Demain la psychanalyse". La réponse à cette question est déterminante pour introduire au thème de la journée "Jusqu'où travailler avec les enfants en thérapie et comment arrêter ?" Les repères que nous prendrons dans le séminaire de la relation d'objet permettent de nous éclairer sur le savoir-faire des psychanalyste quand ils reçoivent des enfants. Nous mettrons en série quelques cas pour déplier l'enjeu de notre titre.

11h30-13h : Maïté Masquelier, Du monstre aux monstres de papier
J'aborderai la question de la fin de la cure avec les enfants à partir d'un cas clinique où la question de la demande sera à resituer après la levée du symptôme. Qui demande ? Qu'elle est la demande ? Qui poursuit et que poursuit-on ? "Mon fils est demandeur " sont les premiers mots que la maman de Sylvain m'adressera. "Il faut qu'il parle à quelqu'un". Quel chemin Sylvain parcourera-t-il pour pouvoir se déprendre de la demande de l'Autre et ainsi tenter de dire en son nom qu'il ne veut plus venir ?

14h-16h : Monique Stasse-Verhelle, Quelle(s) fin(s) pour la psychanalyse appliquée avec les enfants?
Nous tenterons d'approcher cette question de la fin du "traitement" avec les enfants à partir de situations cliniques. Quand et pourquoi arrête-t-on de recevoir un enfant?  Les cas de figure sont multiples : de la rupture du lien thérapeutique, en passant par l'étiolement, la suspension, l'interruption ou l'arrêt consenti de commun accord des rencontres. Mais l'arrêt des rencontres peut-il toujours être qualifié de "fin"? Si le travail et le maniement du transfert sont à construire et à calculer de manière particulière, au cas par cas, n'en va-t-il pas de même pour la fin du travail? N'est-ce pas là aussi, la lecture de la clinique et de la structure qui doit nous guider? N'est-ce pas après-coup qu'il est possible d'éclairer la fin dont il s'est agi dans ce cas précis avec ce sujet en particulier ?
Nous préférerons alors, plutôt que de parler de "la" fin du travail avec les enfants distinguer des modalités de sortie du lien transférentiel. La "fin" du travail ne consisterait-t-elle pas d'ailleurs ,dès le début et au moins pour une part, à permettre au sujet d'aménager sa sortie ?
 
Jeudi 16 novembre

9h30-11h : Dominique Haarscher, Modalités de début et de fin de cure
A partir du dernier enseignement de Lacan, nous interrogerons non seulement les modalités de fin de cure mais aussi de début de cure. Nous savons que la demande vient rarement de l’enfant lui-même. Le transfert implique un Autre qui a minima demande pour l’enfant au départ. La mise en place du transfert de l’enfant dépendra aussi du transfert de cet Autre. Quant à la fin, peut-on parler de véritable fin de cure avec un enfant ? L’arrêt, la suspension ou une ponctuation de la cure sont des modalités que nous retrouvons plus souvent. Celles-ci peuvent relever d’une décision de l’enfant lui-même. Pour éclairer cet aspect nous évoquerons quelques vignettes cliniques.

11h30-13h : discussion clinique avec les participants

14h-16h : Yves Vanderveken, La disparition d’un symptôme ? Et après ?

Jacques Lacan a très clairement élaboré, à partir de la clinique infantile même, ce qui est à attendre d'une cure menée à son terme chez l'enfant névrosé. Dans son séminaire D'un Autre à l'autre, il revient sur son analyse minutieuse de la cure du petit Hans faite dans son séminaire La relation d'objet. A la lumière d'une clinique centrée sur la jouissance, il logifie la question à partir de ce qu'il considère "ne pas avoir été obtenu" dans la cure de cet enfant concernant son rapport à la sexualité et à l’Autre sexe. Nous tenterons de suivre et d'élucider ses pas sur cette question. Nous verrons qu’il la mène bien au-delà de la disparition du symptôme pour lequel l’enfant névrosé vient consulter, une phobie ici, en l'occurrence. Il ose même, pour le marquer, cette provocation qui, in fine, vise toutes les thérapies : "Quelle en est l'issue, à part ceci, que le petit Hans n'a plus peur des chevaux ? Et après ? Est-ce là tout l'intérêt d'une telle recherche, de faire qu'un ou mille petits bonhommes soient délivrés de ce quelque chose d'embarrassant qu'on appelle une phobie ? L'expérience prouve que les phobies ne mettent pas beaucoup plus longtemps à guérir spontanément (...)".
 
 
Vendredi 24 novembre 

9h30-11h : Monique Vlassembrouck, Quand ça se déloge
La clinique avec les enfants est une clinique qui explore le mode de présence que sont le père et la mère au sujet, en tant qu'il a rapport à leur mode de jouissance.
C'est une clinique de mise en place de la dimension métaphorique de la famille pour opérer sur ce qui est en jeu dans ce que l'enfant rencontre : savoir, jouissance, objet a.Si les symptômes de l'enfant sont une réponse parfois en impasse, ils sont "notre partenaire" dans la rencontre pour explorer avec lui ces liens et pour parier sur des positionnements subjectifs qui laissent une marge au sujet et où il aura à se déterminer.Pari pour déloger le sujet en quelque sorte.Nous nous appuierons sur la clinique rencontrée dans un atelier thérapeutique avec des enfants pour déployer cette visée de travail dont l'arrêt est plutôt interruption que fin. 
 
11h30-13h : discussion clinique avec les participants
 
14h-16h : Atelier de lecture avec Guy Poblome
Hay un fin de analisis para los ninos
, "Il y a une fin de l'analyse pour les enfants". Voici une affirmation qu'Eric Laurent n'hésite pas à avancer comme titre d'une conférence qu'il a faite à Paris en 1991 au Séminaire de psychanalyse avec les enfants de l'Ecole de la Cause freudienne. Curieusement, cette conférence faite en français ne semble avoir été publiée qu'en espagnol dans la revue Uno por Uno, n° 39, 1994 (au moment où j'écris ces lignes, je n'ai pas encore trouvé une version française). Ce texte sera donc traduit de l'espagnol à l'occasion de cet atelier de lecture. L'enjeu de l'atelier sera, dans un travail de lecture en commun, de tenter d'extraire de ce texte très fourni en références qui lui donnent un aspect de circonvolutions, le fil qui va de l'Oedipe freudien à son au-delà et les conséquences que l'auteur en tire pour la fin de l'analyse avec les enfants. Le texte sera à disposition des participants au plus tard une semaine avant l'atelier. Quelques participants seront inviter à présenter une partie du texte pour lancer la discussion que nous tiendrons ensemble.
 

Lieu : Centre de recherche et d’intervention en psychanalyse appliquée (CRIPsa) - 33, rue Huart Chapel à Charleroi

Inscription : Le nombre de places est limité à 20 participants par Atelier.

Paiement : 150 euros par Atelier. Versement à effectuer sur le compte n° 360-0409591-63 en indiquant en communication l’Atelier choisi. Coordonnées à renvoyer à l’adresse ci-dessus ou par e-mail : cripsa@ch-freudien-be.org
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